De plus, selon le type de livre que vous lisez, vous pouvez être amené à décider des visages, des lieux, de la disposition des éléments. Vous imaginez ainsi les éléments du livre et stimulez votre esprit et votre imagination. Votre cerveau étant stimulé, cela l’empêche de perdre ses capacités. Le cerveau est un muscle qui a besoin d’entraînement pour fonctionner de façon optimum. Développer sa mémoire et ses capacités cognitives est un des bienfaits de la lecture très appréciable.
Je considère que tout adulte qui intervient auprès des enfants et des adolescents a le devoir d’être en recherche constante des connaissances théoriques et pratiques par rapport à leur développement, entre autres, affectif et social. Une recherche de connaissances qui nous aide à mieux les comprendre afin d’intervenir le plus positivement possible auprès d’eux.
À cet égard, je rejoins les propos de Thomas d’Ansembourg lorsqu’il mentionne : «Donc si à la maison, à l’école et partout ailleurs, nous voulons des rapports humains plus paisibles, plus respectueux, plus empathiques, bienveillants et – pourquoi pas – plus joyeux que ceux que nous vivons souvent, nous devons faire autrement. Mais nous ne pouvons pas faire autrement si nous n’apprenons pas à penser (percevoir l’enfant et l’adolescent) autrement. La clé du changement est bien dans notre façon de penser : si je pense autrement, je fais autrement et j’obtiens donc autre chose.» (Dans, Pour une enfance heureuse de Catherine Gueguen, 2014, Paris : Robert Laffont, p. 12)
Donc, il me fera plaisir de vous suggérer des lectures qui sont susceptibles d’augmenter notre compréhension de l’enfant et de l’adolescent et agir avec empathie, bienveillance et fermeté.
